Canne de provence, pigment bleu.
Exposition individuelle Elision au Musée d’art de Sabadell 1995 SP
"D’une manière progressive, Mathilde Papapietro s’est penchée vers le paysage. Le fait d’habiter à la campagne, en Provence, au milieu de vignes qui appartiennent déjà à l’univers méditerranéen, lui a permis d’"intimer" avec la nature, dont elle glane, ramasse, les éléments de son langage. Feuilles, tiges, herbes, fleurs, graine, baies, écorces..., le paysage naturel lui offre à pleine mains les éléments qu’elle utilise : c’est ainsi qu’elle crée un langage "naturel", par contigüité, par sympathie même, c’est-à-dire, par une sorte de pathos qui imprègne sa recherche d’une intimité expressive avec la nature. (...)
Extrait du texte de Joaquim Sala-Sanahuja traduit du catalan
catalogue : Elision 1995